La réforme de Bank Al-Maghrib crée une division d’avis au sein du Parlement. Certains voient que l’élargissement des attributions de la Banque Centrale, pour couvrir le renforcement de la stabilité financière, a un large risque de recouvrement avec le domaine d’intervention du gouvernement. Cependant autres parlementaires refusent catégoriquement l’autonomie de Bank Al-Maghrib et que le Parlement doit toujours avoir du contrôle sur l’institution. De sa part, M. Mohamed Boussaid, le Ministre de l’Economie et des Finances, précise que tant qu’il y a toujours des négociations, Bank Al-Maghrib reste loin de bénéficier d’une indépendance totale.

Par ailleurs, cette indépendance compte de renforcer la crédibilité politique monétaire ainsi que protéger la Banque Centrale des influences des lobbys ou bien les conflits d’intérêts pour la prise des décisions.

Notons également que cette réforme donne à la Banque Centrale une indépendance absolue en ce qui concerne la politique monétaire. Elle lui accorda aussi la possibilité de fixer les objectifs d’inflation et les instruments avec liberté. Pour la politique de change, Bank Al-Maghrib a la mission de la réalisation de la politique de change dans le cadre du régime fixé par le ministre des Finances. Ajoutons que de nouvelles mesures seront posées à travers cette réforme pour le renforcement de la gouvernance de la Banque Centrale.

 

17 Janvier 2018 par Hajar Najih