Malgré les efforts déployés par la Bank Al-Maghrib pour satisfaire la demande de liquidité du système bancaire; celle-ci se retrouve depuis quelques mois entre deux impasses cherchant à améliorer ses indicateurs de part et d’autre .

Dans la récente publication du “weekly hebdo taux fixed income” présentée par Attijari Global Research du 21 juillet; elle montre que le besoin de liquidités du système bancaire continue de s’aggraver en 2023 jusqu’à atteindre 84,1 milliards de dirhams à la fin du deuxième trimestre, soit une augmentation de 5 milliards en une année.

 

Un mal pour un bien

Bien que les chiffres ne mentent pas et que le déficit de liquidité continue à creuser sur un marché monétaire qui semble stable, la banque centrale Marocaine a réussi à maintenir le cap sur la régulation des Taux interbancaires dans son optique de réduire l’inflation.

 

Sur quelques notes, nous sommes actuellement à un niveau de 3 % du taux directeur, et les taux MONIA se stabilisent à 2,93 %; le tout couronné par une injection de liquidités qui est réduite à 30,6 milliards contre 38 milliards la semaine précédente ( notre article à ce sujet ), soit 7,4 milliards de moins en une semaine.

Pour le moment, la banque centrale Marocaine joue pleinement son rôle sans oublier le fort dynamisme du Trésor sur le marché des obligations; tenant ainsi le Taux primaire de maturité à 3,31% malgré un léger recul de 4 points de base.