Le secteur bancaire marocain dégage un aspect positive, selon l’agence de notation Moody’s. Le Vice-Président Senior Credit officer chez Moody’s révèle que les principaux éléments qui soutiennent cette perspective favorable est, en fait, la solidité du cadre opérationnel, avec une prévision de croissance encore soutenue, à 3,5% du PIB durant 2018 et 4,5% en 2019.

Par ailleurs, un dernier rapport publié pour les projections des banques marocaines, qu’il soit les bonnes politiques macroéconomiques poursuivies, la diversification des échanges commerciaux ainsi que la transformation industrielle participent largement dans la fortification des exportations et des investissements aussi bien excitent l’augmentation du crédit bancaire dans le Royaume.

De même, l’élévation des besoins de financement par les investissements publics et privés résultera l’augmentation du rythme du crédit pour cette année de 2018, avec une hausse entre 5% et 6%.

Ajoutons que même le risque de crédit reste élevé, il verra un ralentissement dans le contexte où l’encours des créances en souffrance sera toujours en hausse pour les 12 à 18 mois prochains. Cela s’explique par la concentration des prêts ainsi que les portefeuilles risqués de prêts aux PME également à l’Afrique subsaharienne.

La croissance des crédits provoquerait un léger recul des fonds propres des banques en se situant au-delà des exigences réglementaires avec ratio Tier 1 qui ressort à 11,5% sur tout le secteur. Pour cela les revenus de banques seront en augmentation avec une grande croissance du crédit intérieur, conduisant à une élévation des commissions aussi bien une meilleure rentabilité des portefeuilles d’Afrique subsaharienne.

 

06 Janvier 2018 par Hajar Najih

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