Crédit du Maroc est la première banque du pays à étudier les les impacts de la norme IFRS 9. Cette dernière date de juillet 2014 et s’attarde sur les modalités de la comptabilisation et l’évaluation, la dépréciation, la décomptabilisation et la comptabilité de couverture générale.

Ainsi, au terme de mars 2018, ladite banque affiche une double performance commerciale et financière avec un produit net bancaire consolidé en hausse de 6,9% et un résultat net part de groupe qui augmente de 10,3% à la fin du premier trimestre de l’année en cours.

Cette même période a connu une consolidation de la tendance haussière avec une augmentation de 9,1% des crédits octroyés aux particuliers. Dans le même sillage, les primes bancassurance non vie se sont améliorées de 7,9%, les ressources bilan de 4,1% et les hors bilan de 18,4%. Cela a donné lieu à une augmentation de 6,9% du produit net bancaire en comparaison avec la même période de 2017, s’établissant à 586 millions de dirhams. Même son de cloche pour le résultat brut d’exploitation qui avance de 11,1% pour se fixer à 290 millions de dirhams. Le RNPG aussi, avec ses 10,3% d’augmentation, est aujourd’hui à 115 millions de dirhams. Les fonds propres, quant à eux, sont de 5,4 milliards de dirhams indiquant un ratio de solvabilité de 13,6% et un ratio Core Tier 1 de 11,1% dépassant ainsi d’un niveau les normes réglementaires.

D’une autre part, l’impact brut FTA du Crédit du Maroc est de -242 millions de dirhams sur les fonds propres en application de la dernière norme IFRS9 en ce qui concerne les provisions des créances. Néanmoins le renforcement des provisions collectives depuis 2015 aurait permis d’anticiper cet impact.