L’environnement où on évolue, dans l’époque où on évolue fait en sorte que nous disposons de certains avantages mais rencontre aussi quelques inconvénients. 

C’est ce que le CMC évoque dans son dernier rapport mensuel n°358 pour tenter de séduire à nouveau les investisseurs étrangers afin d’accélérer la croissance des industries florissantes et prometteuses dans le royaume.

 

Dans ce rapport sorti le 31 juillet, plusieurs sujets clefs ont été décortiqués pour avoir un aperçu 360° du paysage économique dans la société Marocaine actuelle. Nous allons démystifier ces points avec plus d’informations pour vous permettre de faire une lecture précise de la situation.

 

# Changement dans les chaînes de valeur :

Depuis l’arrivée de la pandémie en 2020, la manière dont la société fonctionne a complètement changé; ce qui n’a pas manqué aussi aux chaînes de valeur mondiale qui se sont raccourcies et rebattues sur quelques territoires seulement . En effet, le CMC souligne une forte diminution des investissements internationaux dans les actifs physiques de production suite à la reconfiguration.

 

Néanmoins, comme la loi de la physique exige qu’un gain sur un point entraîne et une perte sur un autre; cette reconfiguration a permis aux économies du monde entier, dont le Maroc en fait parti de diversifier les investissements dans des infrastructures, plateformes numériques, et des nouvelles technologies.

 

# Les ambitions technologiques :

Depuis quelques années, l’industrie automobile fait partie des investissements florissants dans le Royaume et joue déjà un rôle important dans l’économie marocaine.

Pour se rapprocher encore plus de ses ambitions, des politiques ont été mises en place pour donner un climat plus favorable aux investisseurs dans ce secteur . A cet effet, quelques mesures incitatives associant fiscalité, formation de la main-d’œuvre et infrastructures de soutien pour stimuler encore plus le secteur ; sans oublier le déploiement des zones industrielles de plus en plus performant, plus durable et bien équipé.

L’émergence de la nouvelle marque marocaine Neo montre le grand pas fait dans ce domaine, et justifie les compétences et mains d’œuvres qui n’attendent que de gros chèques pour faire le grand saut.

 

# Problématique complexe :  

Malgré les avancées technologiques, mère nature en décide autrement pour le Maroc, qui reste violemment handicapé par un stress hydrique aigu amenant ces dernières années des séries noires de sécheresses. Quand on sait que l’eau reste vitale pour toute forme de vie, produire serait impossible sans cette ressource; et la grande région du sud du royaume semble avoir trouvé la solution.

 

# Nouvelle terre

Dans la tendance actuelle des investissements au Maroc, le nouvel eldorado des investisseurs étrangers se situe dans la région sud du pays, avec les villes de Dakhla et Laâyoune. 

Les chasseurs d’opportunité ont bien senti le filon et ont mis le paquet depuis quelques années maintenant; notamment avec le passage récent d’une délégation de vingtaines d’homme d’affaires britannique mené par Brannan Tempes, Pdg du groupe Oblin annonçant un potentiel investissement de 100 milliards pour les deux grandes villes du sud

 

# Situation Macroéconomique et Nouvelle Charte : 

Concernant climat des affaires et de l’attractivité à l’international, la charte de l’investissement, depuis son entrée en vigueur, a abrogé la loi cadre n°18-95 du 8 novembre 1995 formant ainsi des nouveaux textes applicables qu’au moment de l’abrogation de l’ancien texte qui suit un calendrier précis de l’État. Ce changement vise essentiellement à donner plus de transparence à l’investisseur, en plus de l’allègement fiscal de l’ancien texte.

 

Au sujet de la situation macroéconomique actuelle; plusieurs signaux montrent un scénario profitable pour le Maroc comme par exemple le très récent Rapport de Fitch Ratings sur la stabilité du Royaume en matière de gestion dont je cite : “Nous nous attendons à ce qu’elle (résultats)  s’améliore légèrement à la fin de 2023, soutenue par une génération de capital interne saine et une croissance modeste”.

En autre; comme tout pays dans le monde, le Royaume n’est pas exclu des crises passées où la banque centrale tient à maintenir une croissance au ralenti avec un taux directeur qui a doublé en 6 mois jusqu’à atteindre les 3%. D’ailleurs les institutions sont en train de gérer les problèmes de liquidités à cette issue et minimisent la casse; on vous a concocté un article détaillé pour comprendre ce phénomène