La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi une nouvelle hausse de ses taux d’intérêt directeurs. Une mesure qui s’inscrit dans sa politique de resserrement monétaire visant à contrôler l’inflation en zone euro.

Cette décision reflète l’évaluation du Conseil des gouverneurs concernant les perspectives d’inflation. En prenant en compte divers éléments tels que les données économiques et financières, la dynamique de l’inflation sous-jacente et l’efficacité de la transmission de la politique monétaire. D’autant plus que la BCE a noté dans un communiqué une inflation préoccupante et devrait rester élevée pendant une période prolongée.

Concrètement, les taux d’intérêt des opérations principales de refinancement, de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt de la BCE seront relevés respectivement à 4.50 %, 4.75 % et 4.0 % à partir du 20 septembre 2023.

 

Les dernières projections macroéconomiques émises par la BCE pour la zone euro tablent sur une inflation moyenne de 5.6 % en 2023, 3.2 % en 2024 et 2.1 % en 2025. Sachant que cette révision à la hausse pour 2023-2024 s’explique principalement par une trajectoire ascendante des prix de l’énergie. Tandis que les pressions sous-jacentes sur les prix demeurent élevés, malgré un début de modération de la plupart des indicateurs.

Impliquant également que le Conseil des gouverneurs continuera de prendre les mesures nécessaires. Afin de maintenir les taux directeurs de la BCE à des niveaux restrictifs aussi longtemps que cela s’avèrera essentiel. Sans oublier que cette décision s’inscrit dans l’effort continu de la BCE pour contrôler l’inflation et assurer la stabilité économique en zone euro.

 

Cette nouvelle nous laisse croire une suivie de décision de la Bank Al-Maghrib lors de sa prochaine réunion du 26 septembre 2023. Une affaire à suivre qui pourrait bouleverser l’économie afin de contrer l’inflation déjà omniprésente, et accentué récemment par le tragique séisme qui a frappé le sud du Maroc dans la nuit du 8 septembre dernier.